Depuis que vous êtes freelance, combien de fois avez-vous pensé à revenir au salariat ou à trouver un emploi stable ? Moi c’est tous les ans depuis dix ans, surtout en janvier et en février.
Si vous êtes à votre propre compte comme traducteur freelance depuis deux ou trois ans, vous vous êtes sûrement rendu compte que les mois de janvier et de février sont synonymes de vaches maigres pour la plupart des traducteurs. Si ce n’est pas le cas pour vous, félicitations !
C’est l’une des raisons pour lesquelles je travaille généralement beaucoup plus en novembre et en décembre pour pouvoir couvrir les dépenses de début d’année (paiement des cotisations annuelles des associations professionnelles, paiement des assurances, mise à jour des logiciels, etc.).
Mais soyons réalistes, l’incertitude liée à une activité indépendante ne nous donne pas le loisir de dormir sur nos lauriers, peu importe la période de l’année.
Si vous venez de débuter et que vous avez parfois ou souvent envie de tout plaquer pour trouver un emploi stable et avoir des revenus réguliers, je veux vous dire que vous n’êtes pas seul. Même si certains ne voudront pas l’avouer, ne pas savoir si on va pouvoir payer ses factures à temps tous les mois, même si on a une base de clients fixe n’est pas pour les cœurs fragiles.
C’est pourquoi il est important de ne jamais cesser de démarcher des clients pour éviter de se retrouver sans revenu parce que notre principal client était aux abonnés absents. J’irais même plus loin en disant que c’est la raison pour laquelle il est important d’avoir plusieurs sources de revenus, même au sein d’une seule activité, pour ne pas se retrouver sans le sou si l’une d’elles venait à faire défaut. Vous pouvez par exemple donner des cours de langue à des élèves, proposer des services de sous-titrage, proposer d’accompagner des personnes pour acheter leurs voitures en Allemagne ou même travailler à temps partiel comme salarié (pourquoi pas ?).
Tout ceci pour dire que l’incertitude et une trésorerie capricieuse sont certes les aléas de l’entrepreneuriat, mais qu’avec un peu de préparation, on peut trouver comment les surmonter et continuer de s’épanouir en exerçant le métier qu’on aime à ses propres conditions.
Si vous voulez encore plus d’astuces pour gérer les mois difficiles, je vous invite à lire cet article que j’ai rédigé en 2019 sur ce même blog.
Et vous, avez-vous identifié vos périodes de vaches maigres ? Comment les gérez-vous ? Partagez vos astuces avec nous.
À bientôt,
Arielle