Ma première année comme traductrice freelance (1)

J’ai décidé aujourd’hui de vous en dire un peu plus sur mon propre parcours comme traductrice indépendante.

À la fin de mes études à la Technische Hochshule de Cologne, en Allemagne, j’ai trouvé un emploi de gestionnaire de projets dans une agence de traduction de la ville. Pour moi, devenir indépendante n’était pas une optioncar j’avais un enfant de 15 mois et je tenais à la sécurité de l’emploi.

Malheureusement, j’avais sous-estimé la charge de travail d’un gestionnaire de projets de traduction, surtout lorsque l’agence travaille avec un partenaire américain. En effet, c’est à 17 heures CET qu’arrivaient les commandes qui devaient alors être confiées à des traducteurs avant la fin de la journée. Une tâche qui s’est révélée très ardue car la plupart des traducteurs n’étaient plus disponibles après 18h.

Les journées pouvaient donc se terminer vers 19h30, ce qui, pour l’Allemagne, n’est pas du tout commun et est plutôt mal vu, car les heures supplémentaires y sont strictement réglementées. Ajoutez à cela le fait que je ne voyais pas mon fils entre 7h30 et au plus tôt 19 heures, je n’ai pas tenu plus de 6 mois.

Lorsque j’ai remis ma démission, la responsable RH m’a dit « Arielle, tu devrais te mettre à ton propre compte… ». Je lui ai répondu « je ne peux pas, je ne sais pas où je vais trouver des clients ». Sa réponse a été sans appel : « tu les trouveras, ne t’en fais pas ! ».

C’est ainsi que quelques jours plus tard j’ai créé mon entreprise Fabetranslations, toute seule, comme une grande.

Ensuite, il a fallu trouver ces fameux clients.

PROZ

À l’époque, je croyais dur comme fer pouvoir trouver des clients sur Proz. Je suis alors devenue membre payant et j’ai passé des heures à peaufiner mon profil et à essayer de faire des offres sur les annonces qui y étaient postées par des agences. Je voyais bien que les prix proposés étaient ridicules, mais il fallait bien commencer quelque part. J’ai donc continué à parcourir les forums, le Blue Board, etc., continué à répondre à des questions terminologiques en espérant récolter des points et apparaître dans les recherches de clients, bref, je me suis épuisée à rechercher des clients sur Proz, sans succès.

TRANSLATORSCAFÉ

Après PROZ, j’ai jeté mon dévolu sur Translatorscafé, une plateforme qui, comme Proz, met en ligne des projets de traduction de clients, et sur  laquelle j’espérais trouver mon premier client. Comme vous pouvez le deviner, j’en suis repartie tout aussi frustrée et désabusée que je l’étais de Proz…

Dans la partie 2 de « Ma première année comme traducteur freelance », je vous parlerai de comment j’ai pu trouver mon premier client et du montant de ma première traduction. J’espère que cette première partie était intéressante et que vous aurez envie de revenir 🙂

D’ici là, partagez vos expériences avec nous,

 

2 comments so far.

2 réponses à “Ma première année comme traductrice freelance (1)”

  1. […] je tiens à remercier toutes les lectrices qui ont pris le temps de m’envoyer un petit message pour me faire savoir qu’elles aimeraient bien avoir la suite de cet article, un an après, me revoici donc ! Si vous n’avez pas lu la première partie, je vous mets un lien ici […]

  2. […] donc rédigé un article en deux parties sur ce blog (1 & 2) pour raconter comment était ma première année comme traductrice freelance afin […]

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