Être traducteur à son propre compte et arriver à vivre de cette activité demande beaucoup de patience, de travail et de…patience.
Il est facile, lorsqu’on parcourt les profils de traducteurs indépendants « établis », de penser que les commandes tombent du ciel et surtout, qu’il suffit d’avoir trouvé quelques clients pour que tout « roule ».
La vérité est que vous allez devoir faire preuve de beaucoup, beaucoup de patience pour trouver ce premier client qui vous confiera un projet (comptez environ 2 mois). Au début, vous allez passer beaucoup de temps à envoyer des centaines de courriels, à remplir des dizaines de formulaires de candidature sur les sites internet d’agences de traduction et à consulter votre boîte de réception toutes les 10 minutes pour voir si vous avez une réponse positive.
Ensuite, vous devrez éventuellement passer un test de traduction, attendre la réponse de l’agence, et, encore attendre qu’elle ait un projet adapté à vos compétences. Ce n’est qu’à ce moment que vous ferez gagnerez votre premier euro en tant que traducteur indépendant.
Je sais, vous allez me dire qu’il est possible de travailler avec des clients directs ou des particuliers, mais, à moins d’être vraiment établi et d’avoir un profil vraiment atypique du style traducteur pour le japonais vers l’allemand et le russe spécialisé en biochimie et métaphysique (vous voyez le genre), il est très difficile de trouver des clients directs (entendez sans l’intermédiaire d’une agence) qui vous donneront RÉGULIÈREMENT du travail.
Car oui, le mot (ou devrais-je dire l’adverbe) magique est RÉGULIÈREMENT. Il m’arrive de temps à autre de travailler sur des projets vraiment très lucratifs venant de clients directs, mais cela reste exceptionnel. Et la vérité, bien qu’elle soit moins glamour, est que ce sont les agences qui proposent régulièrement du travail aux traducteurs débutants ou ayant peu d’expérience.
Au lieu donc de vous casser la tête à essayer de trouver ces clients directs magiques que tous les traducteurs cherchent avec frénésie pour enfin avoir des revenus à 6 chiffres, allez-y étape par étape en gardant à l’esprit que gagner sa vie en tant que traducteur indépendant est un véritable parcours du combattant, même avec beaucoup d’années d’expérience.
À bientôt,
Arielle