5 points avant de signer avec une agence de traduction

Vous recevez un courriel d’une agence de traduction XY qui vous propose de travailler sur un projet ou vous voulez démarcher une agence de traduction précise ? Voici 5 facteurs à prendre absolument en compte avant de vous lancer.

L’agence existe-t-elle ?

Cela semble peut-être tomber sous le sens, mais certains traducteurs ne prennent pas la peine de vérifier si l’agence qui les contacte existe vraiment. Je parle recherches Google, recherche de l’adresse dans Google Maps, vérification dans le registre des entreprises national, Proz… Je sais que notre industrie est très concurrentielle et que les projets ne courent pas les rues, mais faire quelques recherches avant de vous lancer à corps perdu dans le travail vous évitera certains désagréments comme des factures impayées.

Sa réputation

Que faites-vous avant de passer une première commande sur un site en ligne qui n’est pas très connu ou avant de changer de coiffeur ? Vous consultez les avis en ligne ! Eh bien vous devriez faire la même chose avant de signer un contrat de service avec une agence. Parfois, les conseils du point 1 peuvent être suffisants, mais, si vous voulez aller plus loin, vous pouvez vous inscrire au site Payment Practices ou consulter le Blueboard de Proz pour connaître la réputation de l’agence avec laquelle vous souhaitez travailler.

Les langues qu’elle propose

Le principe ici est simple, plus une agence propose de langues, moins elle est crédible. Vous avez sûrement déjà trouvé ces agences sur internet qui proposent plus de 50 paires de langues et qui ont eu la bonne idée d’ajouter des dizaines de drapeaux à leur page d’accueil, c’est exactement le genre dont vous devez vous méfier (pensez aux restaurants des zones très touristiques qui ont des menus longs comme des parchemins et vous proposent de vous concocter aussi bien une pizza basique que des pieds de grenouille en passant par un kebab). Cherchez plutôt à travailler avec des petites à moyennes structures, elles paient généralement mieux, vite, et sont intéressées par une collaboration sur le long terme.


Les tarifs

Contrairement à ce qui est d’usage pour un recrutement normal, n’ayez absolument aucun scrupule à demander à une agence de traduction les tarifs qu’elle pratique avant d’envoyer votre CV ou même de dire si vous êtes disponible pour travailler sur un projet. Vous éviterez ainsi de vous perdre mutuellement du temps et de remplir des formulaires pour rien alors que vous demandez 0,10€/mot et qu’ils ne vont pas au-delà de 0,03€/mot (je sais que ça semble extrême, mais croyez-moi, c’est déjà arrivé !)


Les délais et les moyens de paiement

Le délai de paiement est le nerf de la guerre pour le traducteur indépendant. Si vous le négociez mal, vous pouvez dire adieu à votre trésorerie et bonjour aux frais de dépassement de découvert ! Attention, #unpopularopinion : mieux vaut être payé vite que trop bien ! Je m’explique : si une agence vous paie 0,11€/mot, mais que vos factures sont réglées sous 60 jours, préférez une agence qui vous paie 0,09€/mot sous 30 jours et n’acceptez des projets de l’autre agence que lorsque vous avez atteint le chiffre d’affaires mensuel minimum qui vous permet de couvrir vos dépenses et de vous verser une rémunération le mois suivant.

60 jours c’est long, très long, surtout quand on a des factures à payer 🙂

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