Tu es traducteur·rice freelance, en activité depuis moins de deux ans et tu as l’impression que RIEN du tout ne fonctionne ? Tu ne trouves pas de client ou pas suffisamment de clients pour pouvoir vivre de ton activité ? Les clients que tu trouves veulent te payer des tarifs de misère, tu dois faire un job alimentaire à côté ou tu complètes tes revenus par des aides de l’État et tu commences à désespérer ?
Je te comprends, TROP bien d’ailleurs. Pourquoi ? Parce que j’ai été à ta place. Mon premier jour comme traductrice freelance, j’étais assise à mon joli bureau avec un Netbook, ma boîte Gmail et un bébé dans un transat à mes pieds. Je ne savais pas où j’allais trouver des clients qui allaient accepter de me payer alors qu’il y avait TOUS ces super traducteurs là dehors qui feraient sûrement un meilleur travail que moi. Malgré trois diplômes, un en traduction, un en terminologie et un diplôme d’État de traductrice, je n’avais toujours pas suffisamment confiance en moi. Mais quelque part, au fond de moi, je savais que j’en étais capable et qu’il fallait juste que je sois patiente, persévérante et que j’apprenne autant que possible.
Quand on est en activité depuis plus d’un an, on commence à se dire, « mais normalement, ça devrait déjà aller, je devrais faire 2500 € minimum par mois. Pourquoi mon activité ne décolle pas ? Qu’est-ce que je fais de mal ? » On pense que la solution c’est de chercher encore plus de clients, sans établir une véritable stratégie marketing. On s’essouffle donc à envoyer des dizaines de candidatures tous les jours qui sont refusées à 90 % parce qu’on n’a pas fait le travail nécessaire en amont : préparer son CV, soigner sa présence en ligne, demander des références, etc., etc. Le processus de recrutement va donc soit être écourté par le Vendor Manager ou l’entreprise, ou prolongé pour te donner le temps de chercher des références. Dans les deux cas, on perd du temps et comme on le dit si bien, Time is Money.
Se mettre à son propre compte demande une préparation sérieuse. Si celle-ci est négligée en amont, on en voit les conséquences dans les trois mois suivant le lancement de son activité. Si rien n’est fait, au bout de six mois à 12 mois, on commence à se décourager et il y a de grandes qu’on jette l’éponge.
Il n’est pas question ici de dire que l’évolution de ton activité de traducteur·rice freelance ne doit être qu’ascendante. Il y aura bien entendu des hauts et des bas, des périodes de faste suivies de périodes de vache maigre, ainsi de suite, mais malgré ces irrégularités qui font partie inhérente d’une activité indépendante, tu devrais être en mesure de vivre de ton activité.
Si tu es dans une phase de questionnement et que tu es à deux doigts de jeter l’éponge, envoie-moi un mail dès maintenant à l’adresse fabienneariellee@gmail.com en plus de te faire du bien d’en parler, sans jugement, nous pourrons sûrement trouver une solution à ton problème. En attendant, je te laisse regarder cette vidéo qui résume parfaitement mon quotidien de traductrice freelance depuis 10 ans.
À bientôt,
Arielle